Pourquoi cours-je ?

Cliquez ici pour laisser un commentaire en bas de l'article

Et oui ? A quoi cela sert-il ? Surtout que la plupart du temps, je pars de chez moi, pour revenir chez moi... Donc peu d'intérêt si ce n'est de prendre l'air me direz vous.

Vous avez raison. Mais ce n'est pas la motivation principale qui pousse le lambda à utiliser ses jambes de façon plus intensive qu'à l'accoutumée.

Outre le fait que courir permette de maintenir un niveau de forme physique honorable, la course à pied, et dans un spectre plus large, le sport en général génère ce qu'on appelle des endorphines.

Qu'est ce donc ? Mais si ! Vous savez ce que c'est. Votre corps en secrète naturellement lors par exemple... d'un orgasme.
Je n'irai pas jusqu'à dire que courir est jouissif et pourtant...
Je ne suis pas scientifique, c'est la raison pour laquelle je vais essayer de vulgariser ce que j'ai compris de ce phénomène.


Cette hormone appelée également, hormone du bonheur, est secrétée lors d'un effort physique prolongé, lors d'une douleur, ou d'un plaisir intense. Elle provoque un sentiment de bien être et possède des vertues analgésiques. Et bordel, que c'est bon ! Je vous avais prévenu que j'allais vulgariser.


Dans le cas de la course à pied, les endorphines sont secrétées après un effort d'une durée qui varie selon chaque individu. 30 minutes seraient un minimum. Elles sont libérées par l'hypophyse et l'hypothalamus (alors que l'hormone de la faim est secrétée par l'hippopotalamus... Ok, c'est une vanne pourrie)...

Pendant l'exercice, le corps peut générer 5 fois plus d'endorphines qu'à son habitude.

Quels en sont les effets ? Vous allez voir, ça va vous donner envie de courir.

Après l'effort prolongé et intensif, s'ensuivent un état de bien être et d'euphorie. Une sensation de planer littéralement. On se sent bien (aussi bien que Céline Dion sur scène par exemple). Un effet d'anti dépresseur en quelque sorte...

Tout comme la morphine, des effets antalgiques leurs sont également reconnus. Ce qui permet aussi aux sportifs de masquer leurs douleurs pendant l'effort. Par contre, le lendemain les douleurs reviennent... Faut pas rêver...

Elles agiraient également sur les fonctions respiratoires et cardiaques permettant au corps de s'adapter à l'activité physique.

Les endorphines agissent donc comme une drogue. Et comme toute drogue, un effet de dépendance surgit. C'est d'ailleurs souvent le cas pour les grands coureurs (Pas ceux qui mesurent 2 mètres, mais ceux qui courent longtemps). D'où le besoin de toujours courir et toujours plus longtemps.
Cependant, les endorphines étant détruites rapidement par l'organisme, on ne parlera pas ici de dépendance physique, mais seulement psychologique.

La religion est l'opium du peuple selon Marx, selon ma pomme, les endorphines sont l'opium du coureur.

Pour ceux qui ne connaissent pas : laissez tomber le vin, la clope, le shit, la coke, l'héro, le lsd, le chocolat (quoique), la bière (re-quoique) et enfilez votre cuissard, vos shoes et courez tant que vous le pouvez !!

Mais préparez vous avant de vous lancer inténsemment dans le sport, sinon, vos articulations ne vous remercieront pas...

Mais ça, c'est une autre histoire...

Jérôme