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OMNES-BLOG

Des chroniques portant surtout sur tout ...

Rouille en Paix...

Rouille en Paix...
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Ah oui, rouille en paix, mais avant écoute Rust In Peace de Megadeth !

Quelle claque ! Cet album sorti le 21 septembre 1990 est toujours, 22 ans plus tard une référence pour tout Metalleux qui se respecte.

Qu'on aime ou non ce groupe composé du caractériel, excentrique, égocentrique, ex alcolo, ex drogué, Dave Mustaine, on ne peut pas nier de la qualité de cet opus.

Si vous êtes un adepte de Cabrel ou Lady Gaga, ce n'est pas avec cet album qu'il faut découvrir le Metal. Oh que non ! Vous n'aimerez pas. Trop de puissance, trop de notes, trop de violence, de rapidité... Vous risqueriez de saigner des oreilles.

Cet album, il faut aller le chercher. Il n'est pas fait de riffs facilement abordables pour le quidam. Les compos sont aussi riches qu'un Bernard Arnault remplissant le formulaire d'obtention de la nationalité Belge.

C'est une déferlante de notes, un tsunami musical (en référence au guitariste Marty Friedman qui est parti vivre au Japon). Dès les premiers accords ravageurs, vous vous retrouvez en apnée, submergé. Quelques breaks vous permettent de remonter à la surface prendre votre respiration avant de vous prendre une autre vague en pleine tête et d'être attiré de nouveau vers le fond.

Il n'y a que peu de répit. Les morceaux s'enchaînent à la vitesse grand V.

Les thèmes abordés ne sont pas de nature à égayer une soirée... Je vous laisse imaginer rien qu'aux titres : Holy wars... The punishment due, Take no prisonners, Poison was the Cure... Le tout emmené par la voix nasillarde de Mustaine. Ce n'est pas le meilleur chanteur de tous les temps, loin de là, mais sa voix colle bien au style et a fait de Megadeth un groupe identifiable entre 1000.

Mais au delà des paroles, la compos valent à elles seules le détour. Les arrivées de Marty Friedman à la gratte et de Nick Menza aux fûts ne sont pas étrangères à la réussite de l'album. Les rythmiques et soli sont incroyables de tehcnicité et de mélodie et emmenés de baguette de Maître par Menza.

Marty Friedman et Dave Mustaine se répondent par guitares interposées, se livrant à de vraies joutes musicales, notamment sur Hangar 18, véritable feu d'artifices de notes. Les puristes sauront même reconnaître l'appartenance des soli.

Cet album est a écouter et réécouter indéfiniment. Votre serviteur enfourne régulièrement sa galette (à quoi pensez vous ??) dans sa chaîne depuis plus de 20 ans et je peux vous dire qu'aucune lassitude ne vient entamer le plaisir que j'éprouve en appuyant sur Play. La fin de l'album sonne comme une délivrance. Le masochiste qui sommeille en chacun de nous en redemande...

Les voisins et ma famille partagent moins mon enthousiasme... Curieusement.

Le reste de la discographie de Megadeth regorge de très bons albums, incontournables également, mais aucun n'atteint l'efficacité de Rust In Peace. Pour faire court, rien n'est à jeter dans cette pépite...

S'il ne devait rester que 5 albums dans ma discothèque, il se pourrait bien qu'il y figure (pourvu que je n'aie jamais à faire ce choix !)...

Mustaine a enfin pris sa revanche sur Metallica, mais n'en est pour autant pas guéri.

Mais ça, c'est une autre histoire...

Jérôme

Rust in Peace (1990)

1. Holy Wars... The Punishment Due

2. Hangar 18

3. Take no Prisoners

4. Five Magics

5. Poison Was The Cure

6. Lucretia

7. Tornado of Souls

8. Dawn Patrol

9. Rust In Peace... Polaris

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